(Texte publié initialement sous le titre « L’écologie politique à partir de Hannah Arendt. Sur la condition humaine » dans le revue ETOPIA, n° 12, 2013.)
Jeunes étudiants en quête d’une vie sensée, nous avons été, en quelque sorte, « happés » par l’action sur le campus universitaire. Nous prenions très au sérieux les buts de l’action étudiante dans laquelle nous nous étions engagés : par exemple obtenir de pouvoir faire son mémoire de fin d’études en deux ans sans devoir payer un minerval la seconde année ou réduire la part des cours ex cathedra au profit de débats interdisciplinaires, etc. De tels objectifs nous paraissaient pouvoir apporter des gains concrets, directs aux étudiants mais ils comportaient également un enjeu plus large ou plus symbolique : la résistance à la soumission croissante des universités à des impératifs externes de type économique, ayant pour effet de réduire la part consacrée à la formation de l’esprit critique que doit apporter l’Université.
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